Arrivant en avion de son pays lointain
Aussi fraîche aussi tendre aussi gaie qu'un printemps
Et s'arrêta le temps
Elle avait le teint mat des yeux croissant de lune
Sur ses reins qui dansaient deux longues tresses brunes
Donnaient à sa jeunesse un éclat triomphant
Sous le soleil levant
Elle était à la fois timide et sûre d'elle
Par sa voix ses propos sa grâce naturelle
Rien ne la distinguait des filles de ce temps
Elle avait dix-sept ans
Nulle ombre ne voilait son regard enfantin
Nul regret ne faisait palpiter sa poitrine
Elle avait au combat de sa main douce et fine
Tué dix américains
Illustration :Gilles Aillaud "La bataille du riz" 1968, huile sur toile, 200 x 200 cm
jeudi 2 octobre 2008
17 ANS par Jean Ferrat
Je l'ai vue je l'ai vue je vous jure un matin
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1 commentaire:
bonjour,
Une très belle chanson de Jean FERRAT. La légèreté de la musique contraste avec la dureté du thème. LEs dernières paroles sont parlées sans musique.
Pierre
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