Le premier tour des élections régionales vient d'avoir lieu en Italie. 13 régions parmi les plus importantes renouvelaient leur assemblée et leur président. La campagne aura été marquée par les gesticulations grotesques du président du Conseil Silvio Berlusconi, l’épisode tragi-comique autour des irrégularités dans le dépôt des listes du Parti de
Une première analyse à chaud des résultats des élections permettent de faire les observations suivantes : D'abord un fort taux d'abstention qui marque une défiance croissante de la politique dans la crise économique et sociale qui enserre l'Italie.
Deuxième constats en rassemblant autour de 26%, les deux grands partis le PDL pour la droite et le Parti Démocrate pour la gauche, prouve que le soit disant bipartisme est mort-né.
Troisième constat : Très forte poussée de la Liga le Parti d'extrême droite raciste encré dans le Nord de
Globalement si les scores de la droite et de la gauche s’équilibrent par rapport aux élections législatives, le centre gauche perd néanmoins 4 régions par rapport au point relativement haut des élections régionales précédentes : La Campanie, La Calabre, le Piémont et le Latium. Elle se maintient dans le centre et dans les pouilles.
On assiste donc à une Italie tricolore : La ligne dominante au Nord, le centre Gauche au centre et la Droite au Sud et dans les Iles.
Quand à la gauche, celle de la gauche du PD, ses résultats confirment les médiocres résultats des élections précédents. 3% pour la fédération de gauche qui rassemble en particulier Rifondazione Comunista et le PDCI. J’analyserai plus avant ces résultats dans un prochain billet ainsi que les scores des listes présentés par Di Pietro et l’humoriste contestataire Beppe Grillo.
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