mardi 18 décembre 2007

Ce fascisme qui vient (bis)...


Sur son blog Danielle Bleitrach nous livre un article intéressant sur la nouvelle aventure de superprésident

« Nicolas et Pimprenelle : dormez bien les petits : Dans le Franceland politico-médiatique, les questions subsidiaires comme le blocage des salaires des fonctionnaires, la prévisible augmentation en janvier du gaz, ou encore l’expulsion des sans abris, sont ocultées par la dernière grande nouvelle : le président Sarkozy a une avec un top model et chanteuse. Et pour aller jusqu’au bout du goût qu’il a pour les aspects les plus tartes de la culture nord-américaine l’annonce du «coup» présidentiel s’est fait à Disney Land devant Mickey et le décor patisserie viennoise,chantillyet peluches… Plus kitsch que ça tu meurs, j’allais oublier on a convoqué Match, Closer et Point de vue. » (…) lire la suite sur le blog de Danielle Bleitrach

(Je reprends ici le commentaire (un peu corrigé) sur cette « affaire » que j’ai laissé sur son blog )

Je pense que cette opération autour de Bruni et Sarkozy est, comme pièce supplémentaire du puzzle qui doucement se met en place, un élément qui à la fois révèle et accentue la pente qui nous conduit vers le nouveau fascisme...

Et tous fait sens ici...

D'abord le virilisme que recèle cette opération : le superprésident, sait tout est partout et peut tout… omniscient, omniprésent. Et tout puissant. De cette puissance virile indissociable du pouvoir archaïque qu’il ne peut exercer qu’en séduisant les plus « belles femmes » (au pluriel : une seule ne saurait contenter notre omnipotent/omnibandant/omnibaisant président).

Bien sur tout cela est calculé, et ce n’est pas la première fois que Sarko l’américain met ses pas dans ceux de Kennedy (un peu comme les enfants qui enfilent les vêtement trop grands de leurs parents…) Mais le fait même de publiciser transforme la substance de choses qui restaient encore officiellement privées dans l’Amérique des années 60. C’est dans cette publicisation que se trouve les graines du nouveau fascisme : les trucs de la communication les plus modernes alliés au travail sur l’imaginaire le plus archaïque…

Mussolini avait des maîtresses, des actrices, des belles femmes, Mussolini était un homme, un vrai. « Lui » il travaillait jour et nuit, « Lui » il savait tout, il pouvait tout…

Et tout cela se passe à Disneyland… et je me souviens de la chanson de fin de "Full metal Jacket" : au milieux des ruines de la guerres, les marines, ces bêtes à tuer que sont devenus les héros du films, chantent « le monde merveilleux de Mickey Mouse »…

Mais comme les choses n’ont pas qu’un seul sens, est ce un hasard si cela arrive immédiatement après la visite de Kadhafi ?

En terme de communication cette visite est un événement. Et sur ce terrain, Kadhafi a tout bonnement écrasé Sarkozy. Mais plus encore le président Libyen, a « dévirilisé » le président français : Kadhafi l’homme arabe, qui peut porter les tenus les plus surprenante avec panache, qui se déplace entouré de sa garde d’amazones, qui rend hommage au Louis XIV de Versailles (combien de maîtresses et de bâtard déjà ?), Kadhafi le séducteur, le « violeur » nous apprend-on même récemment, a traité Sarkozy comme un vulgaire « paillasson », il l’a véritablement « baisé » en public…

Une telle atteinte à la virilité de notre président ne pouvait rester sans réponse… Et enfin Carla vint….

3 commentaires:

Anonyme a dit…

hmmmmm

Anonyme a dit…

tu affiches enfin tes préférences idéologiques ...

quelle belle collection dis moi!

un homme aussi raffiné que toi, qui l'eût cru?!!!!

@Caius a dit…

curieux cher anonyme que cette remarque ressorte à propos de cet article précisément...
et toi qu'en penses tu?