jeudi 12 février 2009

Grève générale


Ce 13février, à l'initiative de ses fédérations des métallurgistes Fiom et des fonctionnaires, la grande confédération syndicale italienne, la CGIL, appel à une nouvelle grève nationale contre le patronat italien et le gouvernement Berlusconi. Une grande manifestation est prévue à Rome.
Et en ces temps de résistance universitaire, voici un communiqué de la CGIL qui montre que le lien peut être fait entre lutte à l'école et à l'université et revendication de l'ensemble des salariés :

Communiquée de presse conjoint Fp-Cgil Nationale, Fiom-Cgil Nationale

La mobilisation du 13 Février, convoquée pas nos syndicats catégoriels est la première manifestation qui se déroule après l’accord minoritaire avec le gouvernement, accord qui prive le monde du travail de droits acquis durant de nombreuses années de lutte . C’est en outre un accord qui frappe les jeunes générations, leur avenir, leur salaire, leurs familles. Cela dans un contexte où l’accès au savoir est fortement limité, où la perte du pouvoir d’achat des travailleurs devient un élément supplémentaire de renforcement des barrières sociales.
Notre grève est soutenue par une grande partie du monde universitaire et étudiant, qui depuis longtemps a entamé une profonde réflexion sur la nécessité de construire une alliance entre le monde du travail et celui de l’école et de l’université.
Aujourd’hui les étudiants de l’Union des Universitaires et le syndicat étudiant ont lancé un appel qui constitue un signal important de soutien à notre mobilisation. le Rete degli Studenti Medi (REDS) a adhéré à l’appel ainsi que le mouvement des collectifs universitaires en lutte qui adhère à notre grève et discute dans les assemblées, en ce moment, des formes et des modalités de participation à notre journée d’action, dans le respect des identité et des pratiques de chacun.
La notre est une grève d’unité entre le monde du travail public et privé. La présence des étudiants y a ajouté une valeur, l’unité entre les générations, entre le monde du travail et celui du savoir.
Cette unité est stratégique précisément parce que les nouvelles générations sont soumises aujourd’hui à un processus de prévarication des temps de la vie, des études et du travail, qui en fait une des catégories les plus frappées par la crise et le déclin de notre société. “Ce n’est pas nous qui payerons la crise” est un slogan qui nous unit car précisément nous réunissent des valeurs parmi lesquelles la première est la solidarité.
Le soutien est donc mutuel, car nous comprenons qu’il n'y a pas de sociétés égalitaires qui ne garantissent et ne promeuvent le droit à l’éducation et au savoir, libre et ouvert pour tous
Nous invitons tous les étudiante et les étudiants à s’unir à notre lutte.

Rome, le 5 Février 2009

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