vendredi 21 octobre 2011

KADHAFI… SPINOZA ET LES DERNIERS BARBARES… PAR DANIELLE BLEITRACH


Kadhafi certes l’actualité est là… Il y a ces images, cette video abominable… Mais pourquoi Spinoza ? Parce que nous sommes plus que jamais confrontés à l’interrogation de Spinoza »Est-il possible de faire avec la multitude une collectivité d’hommes libres? » Vous reconnaitrez qu’il n’y a pas qu’en Libye que la question se pose de manière urgente.
cet assassinat n’avait qu’un but asseoir le domination des forces de l’OTAN, de l’impérialisme sur le pays.
Et on doit dénoncer sans le moindre état d’âme tous ceux qui ont contribué de manière diverses à ce crime contre un peuple, il y a tous ceux qui se réjouissent bruyamment devant cet assassinat du « Tyran », tous ceux qui ont masqué les enjeux réels de l’intervention de l’OTAN en faisant de cette intervention une lutte de la « démocratie » contre la tyrannie », les médias complices dans leur quasi totalité, TOUTES les forces politiques, les chefs d’entreprises qui se sont rués vers la Libye alors que Syrte agonisait.
Donc ces images ne sont pas « un mal nécessaire » pour vaincre la tyrannie mais bien la démonstration de ce qu’est la tyrannie que nous imposons depuis des siècles à tous les peuples du monde, esclavage, colonialisme et voici les hommes que nous avons crées, ceux qui ont toujours été nos complices. Nous dégradons jusqu’à l’aspiration à la liberté. Nous c’est-à-dire cette servitude que nous tolérons pour notre peuple et qui a nom le capitalisme à son stade ultime de barbarie, l’impérialisme. la multutude pourra devenir libre quand elle renoncera à opprimer les autres: un peuple qui en opprime un autre ne peut pas être libre, c’est la leçon que Marx a emprunté entre autres à Spinoza…
RETOUR SUR LE CONTEXTE DE CET ASSASSINAT

Depuis le début de cette sinistre histoire je n’ai pas évolué d’un iota, opposée à l’intervention de l’OTAN sans pour autant voir dans Kadhafi autre chose qu’un révolutionnaire nassérien qui avait mal tourné et cru pouvoir ruser avec l’occident. Donc me refusant à toute intervention occidentale en Libye comme en Syrie ou en Iran, les pays dans la mire je n’ai jamais considéré que ces dirigeants ne relevaient pas d’un droit à l’insurrection de leur peuple. De leur peuple et exclusivement de ce peuple et pas de nos soudards et bombardiers larguant des missiles. Et aujourd’hui je veux encore affirmer que si Kadhafi a été abattu ce n’est pas parce qu’il était un tyran mais un vassal capricieux et tentant en sous main de poursuivre un destin de libérateur de l’Afrique.

Cet homme dont les conditions de sa mort demeurent floues quelles que soient ses dérives a eu une fin, les armes à la main, confondue à jamais avec le martyre d’une ville, affamée, pilonnée par les bombardements de l’OTAN. Il est mort après une résistance de 5 semaines, au combat, dans une ville totalement détruite et qui de ce fait rejoint dans l’histoire Guernica, Falloujah, Gaza. Vous n’y pouvez rien, vous les médias aux ordres, vous les dirigeants occidentaux, vous avez fait rentrer le fantasque Kadhafi dans la légende, celle des Hannibal, des Jugurtha… Et les assassins hystériques qui l’ont déchiré en meute n’inspirent que mépris. D’abord pour avoir avancé sous les bombes de l’étranger, ensuite pour avoir été des cannibales déchirant une victime à terre.

La mort transforme une vie en destin et celle de Kadhafi témoigne de ce qu’est l’occident et les chiens qu’il se donne, les « révolutionnaires » qui acceptent d’affamer puis de détruire une ville et leur concitoyens sous le pilonnage des bombardiers étrangers. Vous avez donné à Kadhafi une mort que la fin de sa vie, ses revirements ne méritaient peut-être pas mais il était trop périlleux pour vous qu’il passe en jugement. Mais propablement il fallait vite trés vite régler la question de la propriété des puits de pétrole, trouver une autorité officielle avec qui piller le pays. Ce qui par parenthèse commande ce qu’il adviendra, les lambeaux que chaque chien s’arrachera tandis que la population verra sa misère s’accroîtr

(...)

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