dimanche 16 novembre 2008

Quel Parti, communiste, au 21ème siècle?

Après avoir réfléchis ensemble sur la substance métamorphique de la chose, réfléchissons aujourd'hui sur le nom même de la chose.
Je fais ici référence à un texte signés par plusieurs dirigeants du PCF intitulé poétiquement : " Réflexions pour aller au bout des choix de la base commune et nommer clairement ce que nous voulons". on peut y lire notamment après quelques gloses grandioses sur "l'éco progrès"(?), la démocratie générale (??) et "La mondialité" (???) les lignes suivantes :

[...] Là aussi se pose la question de nommer ce que nous voulons faire, et devenir. Oui, nous voulons rassembler tout à la fois celles et ceux qui s’engagent en mettant le communisme au cœur de leurs références, et bien d’autres qui sont prêts à partager les mêmes combats politiques en y venant par d’autres références ou d’autres chemins. Nous devons produire un acte public qui donne ce signal. N’est-il pas nécessaire, pour qu’existe ce Parti ainsi métamorphosé, et d’abord pour manifester notre volonté de le construire, de lui donner un nom qui lui corresponde ? Un nom qui, inséparablement, assume notre histoire et montre de façon visible que nous en tirons les leçons, un nom qui dise le communisme qui est aujourd’hui le nôtre, démocratique, écologiste, féministe, solidaire, libertaire. Un nom qui, du même coup, contribuera à nous libérer des fausses images de nous-mêmes qui nous renvoient, dans l’esprit de tant de femmes et d’hommes, à une conception du communisme qui n’est depuis très longtemps plus la nôtre. [...]"
(c'est là : http://alternativeforge.net/spip.php?article1835)

Écoutons à ce propos la contributions de deux géniaux théoriciens de la politique, hélas trop tôt disparus texte fondateur dont voici quelques éléments saillants:
"Pour le Parti d'en rire

[...] Sans parti pris nous avons pris le parti de prendre la tête d'un parti Qui soit un peu comme un parti; Un parti placé au dessus des partis En bref, un parti, oui Qui puisse protéger la patrie De tous les autres partis. Et ceci Jusqu'à ce qu'une bonne partie Soit partie Et que l'autre partie C'est parti Ait compris Qu'il faut être en partie Répartis Tous en seul parti
Notre parti [...]."

(A remarquer que la puissance de cette analyse s'applique tout autant au glorieux parti socialiste de Martine, Ségolène et Bertrand...)


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